La Roséole est passée !

Bonjour Roséole !

Dans la nuit de samedi à dimanche (1er septembre, 11 mois), Choubidou a fait de la fièvre : 39°C. Elle chouinait. Je trouvais ses mains chaudes... Je me suis dit que peut-être c'était une grosse dent qui arrivait? 

La journée de dimanche n'a rien laissé paraître. Mais en soirée, rebelote, 39,2°C. A chaque fois, on lui donne sa dose de médicament et on passe une nuit correcte.

Lundi, nous avons prévenu la nourrice : pas de soucis pour la garder quand même. D'ailleurs, Lise n'a pas fait de fièvre dans la journée mais l'appétit s'en est allé et la Demoiselle est devenue ronchonne. Dans la nuit, rebelote, une nouvelle montée de fièvre.

Mardi, nous sommes toutes les deux allées chez le médecin. Arrivées dans la salle d'attente, je m'aperçois que ma fille a fait dans sa couche... Sans chichi, je l'allonge à même le sol (nous sommes seules dans la pièce), et là, moment de solitude et de panique : une diarrhée monstrueuse, ça a débordé! Pas le choix, on sort les lingettes bien industrielles et le petit sac parfumé pour envelopper la couche fumante et le linge sale. Comme par hasard, c'est le moment que choisi le docteur pour venir nous chercher. Auscultation ... en pleurs. Des cris. Je me cramponne à Maman. C'est le drame de ma vie! Rien à déclarer. Par mesure de précaution, on programme une analyse d'urine pour le jeudi si la fièvre persiste.

Nous passons une bonne nuit. Mercredi, chez la nourrice, c'est vaseux mais convenable. La température est cependant en-dessous de 37°C. Le soir, en rentrant du travail, j'embrasse mon mari et prend ma fille dans mes bras et là, oh surprise : des plaques rouges dans le cou. Je tire un peu sur son body, ben verdict : y en a beaucoup ! La roséole est confirmée. Ce sera la première maladie infantile de notre fille. A 11 mois. Rien à faire. Plus de fièvre. Le dynamisme est revenu ainsi que l'appétit, progressivement. Quant aux plaques rouges, elles sont parties comme elles sont venues, tout en discrétion. Une apparition de 24h, tout simplement.

Une rage de dents? Non, je goûte tout simplement!